Neuf mois après la fusion de ses universités fondatrices et l’intégration de l’IPGP, Université de Paris fait son entrée dans le top 100 des universités au plan mondial à la 65e place du classement de Shanghai.
Réalisé chaque année depuis 2003 par l’université de Jiao Tong de Shanghai, ce classement s’appuie sur un croisement d’indicateurs liés à la performance scientifique des établissements, mesurée en termes de publications, de citations, de collaborations internationales, de rayonnement et de reconnaissance. Il distingue 500 établissements parmi les 17 000 répertoriés dans le monde.
« Ce classement, internationalement reconnu, constitue indéniablement un facteur d’attractivité de l’université pour les chercheurs et les étudiants du monde entier. Pour Université de Paris, c’est un des indicateurs importants dans la perspective de l’évaluation finale de notre projet Idex fin 2021. Se positionner parmi les 100 premières universités mondiales de ce classement contribue également à renforcer la visibilité de la recherche française dans le monde. Nous connaissons les limites de ce classement qui, même s’il témoigne de la qualité de notre recherche en santé, en sciences et technologies, exclut cependant une grande partie des lettres, arts, sciences humaines et sociales, et ne reflète donc pas la complétude de l’activité scientifique de l’établissement et la contribution importante de ce secteur au rayonnement d’Université de Paris » explique Christine Clerici, Présidente d’Université de Paris.
Née de la fusion des universités Paris Diderot et Paris Descartes, respectivement classées en 2019 dans la fourchette des 100-150 et 150-200 , et de l’intégration de l’institut de physique du globe de Paris (IPGP), Université de Paris entre directement à la 65e place du top 100 des universités mondiales. Une telle progression par rapport au classement d’origine des universités fondatrices s’explique notamment par la somme de leurs productions scientifiques dans les domaines de la santé et des sciences et technologies, mais également par la présence d’un grand nombre de scientifiques hautement cités (Highly Cited Researchers).
« Nous espérons que cette progression dans les classements se poursuive dans les prochaines années grâce à un travail sur l’affiliation à Université de Paris des personnels de la recherche mais également parce que la fusion de deux établissements fortement pluridisciplinaires permettra de renforcer notre potentiel et nos forces en recherche, qu’il s’agisse de la santé, des sciences ou des humanités et sciences sociales » précise Christine Clerici.
Retrouver l’intégralité du classement ARWU : http://www.shanghairanking.com/
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